Il y a quelques jours, j’ai participé à mon 1er atelier Découverte du Design Thinking. Il était brillamment animé par Jerôme Vaillant qui a réussi en 1 journée à nous faire explorer les fondamentaux de cette technique de travail participative. KESAKO le Design Thinking ? Une nouvelle lubie venue des US où une véritable (r) évolution de la gestion de projet ?
Design Thinking : définition
Selon Wikipédia : Le design thinking est une approche de l’innovation et de son management qui se veut une synthèse entre la pensée analytique et la pensée intuitive. Il fait partie d’une démarche plus globale appelée design collaboratif. Il s’appuie en grande partie sur un processus de co-créativité impliquant des retours de l’utilisateur final.
Certes tout est dit. Mais encore ?
Les étapes du Design Thinking
Le design Thinking est un travail d’équipe qui permet de faire émerger la créativité et l’initiative pour répondre à un besoin utilisateur. Composé de plusieurs ateliers, il se structure autour de 5 étapes :
• L’empathie : dans le sens bien connaitre ses utilisateurs et leurs attentes
• La définition : identifier et partager un même niveau de connaissance de la problématique et de l’objectif visé.
• L’idéation : différents ateliers permettent de faire émerger toute la créativité d’un travail collaboratif en s’appuyant sur l’émulation du groupe.
• La modélisation : comment se traduisent concrètement toutes ces idées ? C’est le moment de « construire » une solution
• Le test : le retour d’expérience est primordial pour valider ou améliorer le projet.
Les points clés du Design Thinking
1- L’équipe :
Le Design Thinking est une méthode de travail collaborative où la variété des profils qui composent les équipes va amplifier les capacités de toute l’équipe.
Une équipe performante doit pouvoir s’appuyer sur des compétences et des profils très différents. Lors de notre atelier, nous avons chacun tenté d’identifier notre profil « DISC » en considérant que chacun dans son domaine et avec ses aptitudes allait apporter une partie de la solution.
Trop de dominants dans un groupe et c’est la bagarre assurée !
2- La créativité
L’émulation dans une équipe est un véritable moteur ! Nous avons été capable de trouver des idées, d’imaginer des solutions auxquelles seuls nous n’aurions pas pensé un seul instant. Une idée fait rebondir sur une autre, et ainsi de suite.
La quantité, mais aussi la qualité de nos cycles d’idéation nous a permis d’extraire des solutions innovantes et tout-à-fait intéressantes.
3- Le retour d’expérience
Travaillant dans la communication digitale depuis quelques années, j’aime à penser que c’est le web qui nous a beaucoup aidé à faire grandir cette idée que le test et le retour d’expérience sont une manne pour progresser.
Sur un site internet, les correctifs sont faciles. Rien n’est imprimé qu’il faudrait jeter. Les statistiques et le tracking nous permettent de tout savoir sur l’expérience utilisateur. Et c’est sans doute cette arrivée – massive – de données qui a permis de systématiser et organiser les correctifs dus à l’expérience utilisateur. C’est le fameux test and learn.
Ce que j’en retiens
– Les liens qui se sont créés entre les équipiers et la stimulation du groupe.
– La collaboration : qui permet à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice
– L’unité : qui fait que chaque équipier se sent solidaire et investit pour la réussite du projet.
Ce que je vais mettre en pratique
Echanger toujours et encore. Les idées ne viennent pas toutes seules. On ne trouve pas toutes les solutions derrière son écran d’ordinateur.
Cette journée de découverte du Design Thinking a été très productive à plusieurs titres. Cette méthode de travail collaborative peut sans doute permettre de faire émerger des opportunités dans de nombreux domaines : dans les entreprises bien-sûr mais peut-être aussi dans la sphère familiale.
Encore merci à @jerome vaillant pour cette belle initiation !